Je m'installe une fois de plus dans la blogosphère. Oui, tu me diras... J'ai décidé de m'adresser à chaque lecteur en particulier, car finalement, je suppose que chacun(e) de vous est toujours seul(e) devant son ordi en lisant, alors, à quoi bon les cérémonies, hein? Alors tu me diras que j'avais pu noter plus soigneusement mon identifiant du blog précédent (car en fin de compte, c'était ça, le problème) et continuer là-bas, et tu auras raison, mais mes lecteurs attentifs pourront remarquer que je laisse toujours un lien dans le blog précédent ou dans le nouveau blog, c'est pas que je coupe les ponts, hein?
Et finalement, l'important est que j'écrive. Car, ne nous leurrons pas, personne n'ira me relire dans l'autre blog (lire une première fois, ça, peut-être), et puis, je reviendrai certainement vers des sujets qui me tiennent à coeur, mes textes montrent toujours bien qui je suis, comment je vis, ce qui me préoccupe, m'attriste, me réjouit, et à mon âge ça ne risque pas de changer dramatiquement, t'es d'accord?
J'oublie beaucoup, tu sais... En m'installant ici j'ai du une fois de plus tout fouiller et refouiller, et je fouille encore pour tout retrouver car je me débrouille assez mal avec toutes les rubriques. Donc tout ça est encore à travailler et retravailler.
En fait, le texte que j'écris en ce moment sert à voir si les catégories vont apparaître dans la colonne gauche au fur et à mesure, car pour le moment il n'y a que celle du premier texte. C'est bien ça, j'ai vérifié!
Mais y a pas que ça, hein? Il y a cette envie d'écrire qui m'est revenue. Je me suis éloignée de la blogosphère principalement parce que je m'éloignais peu à peu de tout, et puis, je ne m'y sentais plus trop bien et je ne me sentais plus capable d'écrire comme avant, de faire tantôt dans le léger, tantôt dans le sérieux, tantôt dans ce que j'appellerais un brin poétique avec une touche de féérique.
Puis je me suit dit - ah ben je n'y peux rien, c'est moi, j'écris comme ça, comme je parle, je le fais dans ma langue aussi, les gens aiment bien, ils en ont un peu assez de textes sérieux, me dit-on.
Il a fallu que j'entre dans la sixième décennie pour comprendre que moi, c'est moi, ni meilleure ni pire que les autres, il m'a fallu des années de refoulement de complexes qui ont fini par se transformer en angoisse profondément enracinée qui fait que depuis un bon moment, je vis dans ma "prison sans barres", mais ça aussi, on en a parlé et reparlé, ici et ailleurs, moi, toi, lui, elle, tous un peu...
Donc, comme on dit chez nous, chaque marchandise a son acheteur, qui veut me lire, me lira, je ne tiens pas à un lectorat énorme, ce qui m'importe, c'est que je me sente bien en écrivant, on connaît tous bien l'effet thérapeutique de l'écriture. Il va de soi que malgré ce que je viens d'écrire, je serai contente d'être lue, je suis quand même un brin narcissique, héhé (un brin? te demandes-tu. Ah si, si, je connais bien pire!!!)
Mais je dis là des évidences...
Et sur ce, je quitte car il est 3h45.
Je ne sais pas si je souffre d'insomnie, ce serait plutôt que je vis la nuit plus que le jour, mais j'en reparlerai à l'occase.
A bientôt donc.
